Charlotte Muller, prêtresse du yoga de la fertilité en France

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D’avocate d’affaire à professeur de yoga de la fertilité, Charlotte Muller n’a pas eu peur de faire le grand saut. En à peine quelques mois, elle est devenue la gourou parisienne des filles rencontrant des difficultés à avoir un bébé, de celles atteintes d’endométriose, d’ovaires polykystiques (OPK), de douleurs ovariennes ou encore d’absence de règles. Ses cours affichent complets et une grossesse y est annoncée chaque semaine. 

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D’avocate à professeur de yoga spécialisée 

A 25 ans, après 10 ans de prise de pilule, elle décide de l’arrêter. Va suivre une année d’errance médicale. Au bout de 12 mois d’aménorrhée (pas de règles), sa gynécologue de l’époque, qu’elle qualifie aujourd’hui (à juste titre) de criminelle, ne s’inquiète toujours pas. Charlotte a pourtant développé des masses (des kystes) entre les aisselles et la poitrine qui la font beaucoup souffrir. Ces masses sont la conséquence d’un trop plein hormonal : sans règle, l’oestrogène s’empile dans le corps. Elle décide de s’orienter vers un gynécologue spécialiste de la fertilité. Le résultat tombe vite : à 27 ans Charlotte est diagnostiquée d’ovaires polykystiques (OPK), première cause d’infertilité chez la femme et touchant 1 femme sur 5. 

Elle commence alors des recherches sur toutes les origines et solutions possibles à cette infertilité, et plus globalement une approche holistique pour mieux vivre son dérèglement hormonal. Du fait de sa formation d’avocate, Charlotte aimer aller au bout des choses et maîtriser son sujet. Ses recherches sur l’infertilité et ce qui peut aider les femmes touchées d’OPK ou d’endométriose l’amène au yoga de la fertilité. Car le yoga régule entre autre le dérèglement hormonal ! Des recherches qui l’amèneront à pratiquer et puis à lâcher la robe d’avocat pour un legging de yogi ! 

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La formation de Charlotte Muller en yoga de le fertilité 

Le yoga de la fertilité étant très peu répandu en France, Charlotte s’est formée aux quatre coins du monde, auprès de la nouvelle garde de spécialistes prônant l’élaboration de séquences spécifiques de yoga, propres à chaque moments de nos cycles hormonaux.

Certifiée aux Etats-Unis par Lynn Jensen, professeure reconnue et auteure de « Yoga and Fertility », puis au Canada par Sue Dumais, professeure de Fertility Yoga ayant enseigné au sein du Alice Domar Fertility Center de Boston. Charlotte a aussi étudié auprès de l’Australienne Ana Davis, auteure de Moving with the Moon.

Pour compléter ses enseignements de Fertility Yoga, Charlotte est également diplômée de Pré-natal Kundalini et suit ses élèves tout au long de leur grossesse.

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Stress et fertilité ne font pas bon ménage

Depuis 1990, le Dr Alice Domar, psychologue à Boston, travaille en collaboration avec l’école de médecine de l’Université d’Harvard pour mesurer et réduire l’impact des modes de vie contemporains sur la fertilité. Après des années de recherche, et de construction d’un Mind/Body Programme, elle est parvenue à établir en 2010 le lien entre stress et infertilité.

Les femmes atteintes de problématique de fertilité ont un niveau de stress largement supérieur à celui des femmes n’en ayant pas. Calmer le mental c’est calmer le système nerveux. Et cela contribue à améliorer la fertilité. Avec une respiration très basse c’est à dire abdominale, on arrive à calmer son système nerveux. 

Le stress n’est pas seulement professionnel. Il existe un stress physique latent, lié à notre mode de vie sédentaire. Durant des heures immobiles derrière nos écrans, des tensions sont accumulées dans les intestins (qui concentrent plus de terminaisons nerveuses que le cerveau), les hanches et le bassin. Egalement, quand on pratique un sport très intense c’est un gros stress physique qu’on crée pour son corps. Le corps y réagit en produisant de la cortisole qui est l’hormone du stress, de la testostérone, des androgènes et de l’adrénaline. 4 hormones hyper antagonistes qui sont très mauvaises pour l’ovulation. Si vous essayez de tomber enceinte il n’est pas recommandé de pratiquer un sport trop physique (sauf durant les jours 5 à 10 de votre période d’ovulation, là vous pouvez y aller !). 

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La respiration 

Via des exercices de respiration profonde permettant de corriger nos habitudes de respiration thoracique, le Fertility Yoga active la circulation sanguine jusqu’au niveau du bas ventre et plus particulièrement des ovaires. Cette respiration abdominale, basse et lente équilibre le mental et par conséquent le système endocrinien. Elle favorise la sécrétion de sérotonine par l’intestin et active le système nerveux parasympathique, ce qui nous rend plus résiliante à toutes les formes de stress. On sort d’ailleurs très souvent le ventre gonflé d’un cours de yoga de la fertilité. C’est normal et c’est bien ! C’est le signe qu’on a bien respiré pendant 1 heure ! Un enfant qui dort à le ventre qui se gonfle puis qui se plaque, il n’est pas stressé. Quand on est adulte notre respiration est malheureusement thoracique la majorité du temps. 

Selon une étude menée en 2010 par la psychologue Alice Domar, en collaboration avec l’Université d’Harvard, les femmes atteintes de troubles de la fertilité (cycles irréguliers, insuffisance ovarienne, syndrome d’ovaires polykystiques, endométriose etc.) et engagées dans une démarche de FIV, voient leur chance de grossesse augmenter de 32% avec la pratique du Fertility Yoga, passant de 1 sur 5 à 1 sur 2.

En gros : sur une base de 3 cours par semaine avant une FIV, 2 femmes sur 3 vont réussir à tomber enceintes en respirant et en se détendant.

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Les postures du yoga de la fertilité 

Les séquences posturales sont construites sur une base de yoga hatha. Toutefois les positions sont spécifiquement choisies pour favoriser les mouvements du féminins : exit les flow de vinyasa et autres catharsis, respirations du feu chauffantes, les torsions et headstand acrobatiques ! Seules les positions contribuant à descendre l’énergie et améliorer l’ouverture de hanches et l’équilibrage de la communication glande pinéale / glandes gonades (ovaires) sont retenues. On retrouve dans le cours de Charlotte beaucoup de postures d’ouverture de hanche du hatha qui sont bonnes pour le bas ventre.

Il est bon de savoir que les ovaires ne produisent pas les hormones nécessaires à soutenir l’ovulation de leur propre initiative. Ils réagissent sous la direction du stimuli glande pinéale, hypothalamus et glande pituitaire. Tout commence donc dans le cerveau ! Ainsi chaque séance de Fertility Yoga se clôt par une méditation ciblée sur la glande pinéale (aussi appelé « Ajna » le troisième oeil, et sixième chakra) alliée à cette respiration basse, stimulatrice d’énergie au niveau des ovaires et du second chakra, afin de stimuler la production d’hormones.

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Un yoga qui s’adapte au cycle de chaque femme

Le fertilité yoga se distingue entre sa pratique douce et sa pratique dynamique. Les cours dynamiques s’adressent aux femmes dont le cycle est situé entre J5 et J13-14 avant la période d’ovulation (la période folicatoire). 

Le 2e cours qui est plus doux est idéal en deuxième partie de cycle pour celles qui veulent tomber enceinte et pour celles qui ont des problèmes d’endométriose et de douleur ovarienne. Il n’y a ni torsion ni compression dans ce cours qui vient ouvrir les hanches. Cette pratique avec sa respiration très basse va encore plus calmer le mental. 

Origines de l’infertilité

Facteurs environnementaux : pollution urbaine, exposition répétée aux plastiques (bisphenol A)

Facteur comportementaux : manque de sommeil (le liquide ovarien se renouvelle la nuit et sa qualité corrèle avec votre nombre d’heures de sommeil), exposition aux perturbateurs endocriniens alimentaires et cosmétiques (présents même dans les produits bios), stress professionnel, stress personnel, stress physique (activité sportive trop intense)

Baisse mondiale de la fertilité

En France, 1 femme sur 3 rencontre des difficultés à tomber enceinte. Après avoir compilé 61 études mondiales, des chercheurs danois ont constaté une baisse de la production des spermatozoïdes de plus de 50% entre 1940-1990.

A 35 ans la réserve ovarienne chute. Malheureusement, il arrive que des filles de 35 ans aient la réserve ovarienne de femmes de 40-45 ans et du coup elles n’ovulent plus… Oui, oui 35 ans ! C’est la conséquence directe de la façon dont nous vivons. Notre exposition aux produits chimiques a bondi de 50% en 50 ans (+500% de produits chimiques qui n’existaient pas il y a 50 ans.) Notre exposition au plastique qui est partout (gourde en plastique, bouilloire en plastique plutôt qu’en inox, faire chauffer du plastique au micro-onde…) est un énorme perturbateur endocrinien. Or, les perturbateurs endocriniens sont une des grandes causes des infertilité détectés chez les femmes. Il y en a d’ailleurs plein dans les cosmétiques. Je vous encourage donc à utiliser des produits de beauté green et éthique. Car en dehors des problèmes d’infertilité, les perturbateurs endocriniens seraient également en cause dans certaines pathologies comme les cancers ou l’obésité. 

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Quel est le lien entre les perturbateurs endocrinien et la fertilité ? 

Les ovaires ne fonctionnent pas seuls contrairement à des organes comme les poumons ou le coeur. Une glande dans le cerveau qui s’appelle l’hypothalamus scanne nos niveaux d’hormones dans notre sang. A cause des perturbateurs , elle croit que tout va bien et qu’elle n’a pas besoin de produire d’ovules. Et sans ovules = pas de grossesse ! Et selon une étude de la gynécologue Sylvia Alvarez pour les femmes ayant des infertilité, un changement de vie : arrêt alcool et cigarette et autre alimentation à certaines périodes du mois augmente de 30% les chances de grossesse.

Le combat de Charlotte au-delà du yoga est de nous alerter sur les perturbateurs endocriniens.

Cycle irrégulier et endométriose 

Pour une fille ayant une absence de règle ou un cycle irrégulier, avec un yoga de la fertilité dynamique, ses règles reviennent souvent en 2 ou 3 cours. S’il s’agit d’un dérèglement hormonal sévère ce ne sera pas suffisant mais la pratique va aider à remettre  certaines choses en place et va apporter de l’aisance dans le bas ventre. 

Pour les problèmes d’endométriose et de règles douloureuses le yoga doux est recommandé. Le dynamique est déconseillé afin de ne pas faire monter son niveau d’oestrogéne qui est inflammatoire. Le premier jour de règles aller à un cours doux pour se détendre le ventre et se sentir plus légère est recommandé.

Adresse du studio : 12 Rue Hippolyte Lebas, 75009 Paris

Lien vers le planning des cours : ici 

www.charlottemulleryoga.com

Si vous aimez les histoires de reconversion professionnelle, celle de Marion Rabatte fondatrice d’Ernest Leoty devrait vous plaire : « Ernest Leoty : une tenue de yoga chic aussi confortable que sexy »

 

1 Commentaire

  1. […] important (très mauvais pour le système hormonal, j’en parle dans mon article sur le yoga de la fertilité), contenue dans les « déos classiques » qui bloquaient les odeurs ! Il faut […]

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