Il y a 7 mois je publiais sur instagram un post intitulé «where is home?». A cette époque là je m’interrogeais sur le fait que je n’avais plus ce ressenti de « chez soi », « chez moi », avec aucun endroit physique ou ville particulière. C’était un sentiment étrange et désagréable.
Depuis, j’ai réalisé qu’il y a une infinité de réponses possibles à cette question. C’est un sentiment très personnel, variant d’une culture à l’autre et pouvant évoluer au cours d’une vie.
Habitat ou voyage ?
Pour certains il s’agit d’une résidence qu’ils viennent remplir et décorer d’objets «à leur image».
A l’opposé pour d’autres le voyage prime sur l’habitat. Ils enchainent les hôtels et locations au fil de l’itinéraire de leur vie.
La Famille
Il y en a pour qui ne pas vivre avec toutes les générations de la famille dans une même maison, est inconcevable.
Quand à l’opposé, d’autres font le choix de vivre loin de la leur afin d’incarner pleinement qui ils sont.
L’expérience comme connexion au soi
Puis il y a ceux qui connectent à ce sentiment de «chez soi» via une expérience et non via une maison. Dans les bras de l’être aimé, sur une planche de surf, en courant un marathon, en méditant, en chantant, lisant un texte touchant, à l’écoute d’un certain son ou en sentant une odeur particulière
Longtemps pour moi il s’agissait d’un appartement parisien décoré à mon goût. Venait s’y ajouter une expérience, elle en revanche toujours actuelle : lorsque je suis assise à l’avant d’un bateau, la chaleur du soleil caressant ma peau, les cheveux au vent et ma musique dans les oreilles.
Et puis il y a eu cette année 2021 où je ne me sentais «chez moi» qu’en voyageant. Ce besoin vital d’être en mouvement, découvrir, explorer le Mexique, l’Amérique latine et moi-même.
Et Aujourd’hui…
C’est à Puerto Escondido, au Mexique dans l’Etat de Oaxaca que je retrouve ce sentiment.
Pour plein de raisons : la nature luxuriante, le côté sauvage de l’océan Pacifique, la simplicité et la gentillesse des mexicains de cette région, l’énergie spirituelle ultra présente, la nourriture… Mais je le ressens tout particulièrement au lever du soleil sur la plage de la Punta. Quand je viens méditer au rythme du bruissement des vagues. Puis que je laisse mon regard voguer au fil de leurs ondulations avant que la lumière du jour ne devienne trop forte pour que mes yeux puissent toutes les apercevoir aussi précisément. Et à nouveau le soir, en admirant son dégradé de roses avant qu’il ne se couche dans l’océan, là-bas, loin à l’horizon.
Lors de ces instants là, mon coeur est touché, je suis en paix et à la maison.
Et vous, où vous sentez-vous chez vous ?
