Pardonner pour se libérer et avancer

posture de l'aigle ; yoga ; amorgos ; pardonner

« Je te pardonne non pas parce que tu mérites le pardon, mais parce que je mérite la paix. »

Cette semaine à mon training de Yoga, lors d’un cercle de partage, nous avons travaillé sur le pardon. Nous devions citer la ou les personnes à qui nous souhaitions pardonner et ce que nous avions à nous pardonner à nous-même. Coïncidence : le matin, j’avais écrit dans mon carnet ce que 2020 m’a déjà apporté et sur la page opposée ce que je me souhaitais pour les 2 derniers mois à venir de cette année. « Pardonner » est la première chose que j’y ai inscrite.

Accordés sans douleur pour un mot ou un geste de trop, il y a les pardons ordinaires. Et puis il y a les pardons extraordinaires, ceux que nous avons tant de mal à concéder, après avoir été blessés au plus profond de nous-mêmes. Pardonner à un parent qui n’a pas été assez maternel ou paternel, à un(e) ami(e) qui nous a trahi ou qui nous a plus pris que donné, un(e) ex qui nous a manqué de respect… implique un cheminement intérieur long et exigeant.

Comment pardonner à ceux qui nous ont déçus, trahis ou blessés ?

C’est une question sur laquelle je m’interroge régulièrement. De nature à avoir du mal à lâcher prise, de manière très égoïste, je me la pose avant tout pour moi. Car ressasser le mal que nous a fait untel consume de l’intérieur, attise la rage et l’agressivité… Comme je suis profondément persuadée qu’on attire à soi ce que l’on vibre, je ne veux surtout pas vibrer des émotions aussi négatives.

Je veux pardonner parce que je crois que le pardon porte plus de vie et d’espérance que la vengeance. Si je ne pardonne pas, je reste prisonnier de l’offense.

Pardonner c’est lâcher le passé pour vivre le moment présent, c’est stopper notre combat intérieur, c’est admettre que l’on ne peut agir à la place de l’autre

Comment savoir si nous avons vraiment pardonné ?

Lorsque nous ne ressentons plus ni colère ni rancœur à l’encontre de celui qui nous a fait souffrir, « lorsque tout sentiment de culpabilité pour ce qui s’est passé a disparu ». Cela va encore plus loin. Malgré la peine qu’il nous a fait endurer, nous pouvons aller jusqu’à comprendre l’autre et ce qui l’a amené à agir ainsi.

Mais ce n’est pas parce que je t’ai pardonné que cela signifie pour autant que j’accepte ce que tu as fait ; cela signifie tout simplement que je suis en paix avec ça.

J’ai le droit de pardonner sans pour autant rouvrir la porte à celui/celle qui m’a blessé. Je suis le/la seul(e) juge de ma paix intérieur et de qui a sa place dans ma vie.

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